Surprenantes retrouvailles.

le p'tis nouveau ! Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 14/01/2009

PV Galadria & Aleksey.

Je me tirais avec peine de mes songes, le regard brouillé, le cerveau barré, et ma tête qui tournait, tournait sans cesse. Mes jambes me tenaient à peine, tremblaient sous le poids de mon corps. Nous avions sûrement trop bu, hier, avec Alek, fêtant mon emménagement à ses côtés. D’ailleurs, je tentais tant bien que mal de percevoir les contours des cartons, des bagages. Depuis le temps que je vivais à l’hôtel, aux frais de l’agence, un certain nombre d’affaires s’étaient entassées. J’enfilais l’une de ses chemises blanches, qui traînaient, et le maudissait de m’avoir tant fait boire la veille. Il y avait des bouteilles de vodka vides, et d’autres boissons, des verres à moitié remplis, et des traces de coke sur la table. Le cendrier débordait, laissant une odeur de tabac froid courir dans la pièce, ce qui ne pouvait que favoriser la migraine. Des voix me parvenaient, dans la pièce adjacente, la télévision était allumée. Je me dirigeais vers la cuisine, faisait chauffer un café avant d’aller prendre une douche rapide, glacée. Elle me fit retrouver une partie de mes capacités, aussi bien physiques que mentales, manquant cruellement en cet instant. J’allais chercher la tasse fumante, tandis qu’on frappait à la porte. M’approchant,je regardais à travers le minuscule hublot qui se trouvait derrière, avant d’interpeller d’une voix forte Aleksey, voix qui parviendrait sûrement aux oreilles de la jeune femme :

« ALEK ! Y a une fille pour toi. »

Je fis tourner le verrou, actionnait la poignée. J’étais à peine vêtue, et je m’en foutais, toujours emmitouflée dans sa chemise, seul vêtement couvrant ma peau. Je m’attendait parfaitement à ces visites importunes, et n’en étais pas surprise, ni dérangée. Aleksey pouvait bien voir qui il le souhaitait, malgré la nature de notre relation, je n’en avais que faire, n’en était pas même jalouse. J’étais de ces filles prônant le libertinage, les couples libres, persuadée que notre épanouissement en ces conditions ne pouvait être que plus grand. Pas que nous ayons pu nous qualifier, Aleksey et moi, de couple, bien que ça en ait bien trop l’air parfois, entre nos instants de passions et nos disputes insensées. Peut-être même en avions nous plus l’air qu’avec sa copine officielle, dont il ne m’avait que vaguement parlé.

« Salut. Aleksey va arriver. »

Elle était grande, brune, plutôt jolie, ou jolie, en fait, bien qu’il y ait une certaine bizarrerie sur son visage. De grands yeux d’une couleur banale, un nez droit et une bouche fine et petite. Mon dieu. Elle reconnaissait ce visage.

« Galadria ? »

Mes sourcils s’étaient froncés, mon expression s’était mue en une surprise non contenue. Je n’avais pas revu ma cousine depuis un moment, mais ce visage était bien trop reconnaissable pour que je ne me trompe. Et voilà qu’on partageait le même jouet. Manquait plus que ça. Je ne savais quelle attitude adopter, que demander, s’il me fallait prendre de ses nouvelles ou si ce serait malvenu. J’hésitais entre la froideur et le plaisir, je portais la tasse qui avait tiédi jusqu’à mes lèvres sans la quitter du regard, avant de me détourner, lâcher la porte.

« Entre. C’est un peu le bordel, je suis en train d’installer mes affaires. »

Galadria avait rendez-vous chez Aleksey aujourd’hui, normalement c’est ce qui était prévu mais quand il ne lui avait rien envoyé ou comme il ne l’avait pas appelé pour annulée, elle supposa que c’était toujours bon. C’était son jour de repos aujourd’hui ce qui lui avait permis de dormir un peu plus qu’à son habitude du moins ; mais elle n’avait pas réussi à dormir plus tard que 9h00 car elle ne faisait penser qu’à Aleksey, elle ne supportait ces moments là. Elle se leva donc avec son chat dans les bras. Elle avait branchée sa chaîne hifi avec l’album des Beatles. Elle adorait ce vieux groupe, c’était sa maman qui lui faisait écouter lorsqu’elle était petite.

Elle avait pris sa douche, s’était habillée avec un slim, un t-shirt blanc et un gilet gris à manches longues. Elle s’était attachée les cheveux en faisant une tresse sur le côté gauche. Elle s’était maquillée comme à son habitude c’est-à-dire pas énormement. Elle ne savait pas quoi faire, son appartement était rangé et elle ne pouvait pas regarder la télé car elle n’avait son esprit assez calme pour se mettre devant le canapé.

Elle avait toujours cette drôle de sensation quand elle devait rejoindre Aleksey ou que lui devait la rejoindre, elle ne savait pas pourquoi elle stressait à chaque fois car elle avait toujours peur que cela se passe mal mais quand elle était au près de lui, elle se disait toujours que cela valait le coup d’avoir un peu peur. Aujourd’hui, elle avait ce sentiment qui l’avait envahi depuis ce matin même depuis hier soir avant de se coucher.

Elle décida de faire un gâteau au chocolat et elle l’apporterait à Aleksey. Elle en avait déjà fait auparavant. Elle se mit dans sa cuisine et commença à sortir les ingrédients ; cuisiner lui permettait de se détendre un petit peu, être un peu plus cool.

Aleksey et Galadria vivaient dans le même immeuble mais ils ne se croisaient jamais et heureusement peut-être, il fallait avouer qu’il était géant cet immeuble. Il habitait plusieurs étages au-dessus. Elle devait y être pour 14h30 mais sûrement qu’il ne serait pas réveillé ; il n’était jamais réveillé mise à part quand il devait travailler ou qu’il s’était levé le matin pour la même raison. Le gâteau au chocolat était à présent près depuis quelques minutes maintenant. Elle prit soin de le mettre dans une assiette et de mettre du papier cellophane par-dessus. Elle attrapa son sac et sortit de son appartement puis se dirigea vers l’ascenseur. Elle était postée devant l’ascenseur et appuya sur le bouton d’appel. L’ascenseur arriva vite et monta dedans, elle était toute seule face à la glace qui était à l’intérieur, elle se regardait dans le miroir sans vraiment penser à quelque chose de précis. L’ascenseur arriva bien trop vite au goût de la demoiselle. Elle descendit et alla en direction de la porte d’Aleksey puis au bout de quelques hésitations, elle appuya sur la sonnette. Elle entendit une voix de fille.

« Salut. Aleksey va arriver. »

Dit la fille qui était dans l’appartement d’Aleksey.

Elle ne l’avait jamais vu mais c’est quand elle releva la tête et qu’elle la regarda dans les yeux, qu’elle comprit qui était cette fille, la fille elle la connaissait que trop bien ; à vrai dire elle ne la connaissait pas vraiment mais elle la connaissait assez pour savoir pas mal de chose sur elle.

« Oksana »

lâcha Galadria.

Elle ne savait plus quoi penser, elle était perplexe. Quelqu’un pouvait lui expliquer pourquoi sa cousine était ici ? Elle s’en douter mais elle ne voulait que ce soit la réponse pour laquelle Oksana était devant ses yeux. Elle n’avait pas vraiment de lier proche, elle ne se ressemblait et pourtant elle était bel et bien cousine. Galadria était figée sur le pas de la porte, elle ne faisait que penser à pleins de choses en même temps en essayant de comprendre la situation qui se présentait à elle.

« Entre. C’est un peu le bordel, je suis en train d’installer mes affaires. »

Entendit-elle de la part de sa chère cousine.

Galadria ne répondit rien, elle n’avait rien à répondre à cette situation et entra. Attendez, est-ce qu’elle avait dit qu’elle était entrain d’installer ses affaires ? Galadria commençait à déchantez. Sa chère cousine habitait avec Aleksey et elle connaissait assez sa cousine pour savoir ce qui était capable d’arriver et elle ne voulait pas mais elle devait se l’avouer que ce qu’elle ne voulait pas s’était bien ça mais elle savait que cela s’était passée, elle en était sûre.

« Ah. Tu… Tu habites ici ? »

Finit-elle par demandée.

Elle était vraiment mal, elle se sentait mal, elle aurait voulu rentrer chez elle mais elle voulait d’abord voir Aleksey c’était pour ça qu’elle était là.

le p'tis nouveau ! Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 14/01/2009

Ah. Tu… Tu habites ici ?

« Eh bien, oui… Depuis hier. Tu habites dans le coin ? »

« C’est marrant que je ne t’aie pas croisé durant toute ces années et qu’on se retrouve justement ici, tu ne trouves pas ? On partageait déjà le même job, maintenant le même amant… A moins que tu ne sois amie avec Aleksey, mais je doute que les mots amitié et filles puissent réellement coïncider pour lui. D’après toi, est-ce aussi un problème de partage qui a séparé nos parents ? »

« Ca va ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette. »

« Je vais te débarrasser de ça… A ce que je vois, ta gentillesse ne t’a toujours pas fait défaut. »

« Aleks, qu’est-ce que tu fiches ? J’suis pas ta réceptionniste. »

Voila qu’elle était chez Aleksey et que ce sentiment qu’elle ressentait depuis la veille au soir était encore plus présent. Maintenant qu’allait-elle faire ? Elle ne savait pas, elle ne savait plus. Elle allait faire quoi face à Aleksey, elle hésita une seconde à retourner chez elle car elle ne supportait pas trop cette situation, elle pouvait se montrer parfois faible, elle le savait et sa cousine également.

« Et bien si tu veux vraiment savoir j’habite dans le même immeuble quelques étages en dessous. »

lui lança-t-elle.

Elle ne savait pas si sa cousine lui avait demandée ça par gentillesse, par intérêt où pour combler la conversation. Galadria avait envie d’opter pour la troisième raison car elle ne s’était jamais intéressée à sa cousine comme Galadria ne s’était jamais intéressée à elle. Pourtant elle lui avait dit où elle habitait parce que Galadria avait une morale, pas qu’Oksana n’en ait pas mais Galadria même si sa cousine lui fait les pires coups bas, elle sera toujours là pour elle en cas de besoin. Elle ne lui avait jamais dit, elle ne savait même pas si elle se doutait de ce que pouvait penser Galadria à son égard. La famille était quelque chose de bien précieux.

Mais c’était après ça que la véritable nature d’Oksana apparut, elle se demandait si elle s’était assagit ou s’il était toujours fidèle à elle-même et Galadria pouvait vous assurez qu’elle l’était. Elle retrouvait très bien sa cousine dans sa manière de rire et dans sa manière d’être parfois méchante.

« Je trouve ça super hilarant si tu savais Oksana. »

lui dit-elle en la regardant.

Peut-être qu’elle cela lui faisait rire mais en tout cas Galadria n’avait pas envie de rire à ce moment même. Maintenant, elle remet les problèmes familiaux sur le tapis ; vous pouviez être sur qu’Oksana parlait de la famille à chaque fois qu’elle se voyait mais heureusement que c’était rare les fois où elle se voyait mais Galadria avait le sentiment qu’elle allait la voir bien plus de fois qu’elle ne l’avait depuis toute ses années comme elle le disait si bien, quand Galadria allait dire sa à son frère.

« Je ne sais pas Oksana, chacun à sa version et moi je ne m’occupe pas de leurs problèmes. Ce n’est pas mon problème et cela ne la jamais été, et puis j’ai d’autres choses à penser. »

Penser à ce qu’elle allait faire dans les quelques minutes qui allait arriver, à ce qu’elle allait dire quand Aleksey allait se présenter devant elle. Elle ne savait plus, elle ne voulait pas pleurer parce qu’il avait atteint les sommets le garçon. Il aurait pu trouver quelque d’autre, une autre fille n’importe mais non c’était Oksana qui était là. Cela la gênait presque car elle la connaissait trop bien. Elle n’était pas liée mais Galadria la connaissait tellement bien comme elle la connaissait également. Oksana connaissait ses failles et c’était bien trop simple pour elle de la pousser à bout. Elle l’avait vu que Galadria n’était pas bien, elle l’avait vu car elle lui avait demandée si cela allait, elle se contenta de répondre affirmativement avec sa tête.

« Oui, j’ai fait un gâteau au chocolat comme mamie le faisait. »

dit-elle à Oksana.

Ses paroles étaient sorties sans qu’elle le veuille, elle ne sait pas pourquoi elle lui avait dit ça peut-être parce que lorsqu’elles étaient petites, elles étaient fourrées chez leur grand-mère à manger ce fameux gâteau au chocolat qui avait un goût si spéciale. Elle adorait ce gâteau car ce n’était pas qu’un simple gâteau au chocolat non c’était ce gâteau qui lui rappelait tellement son enfance.

Je la regardais pendant tout le temps où elle allait poser le gâteau, elle lui avait dit qu’elle était aussi généreuse, elle se souvenait comme Galadria se souvenait quand elles étaient encore enfants. Galadria la reconnaissait tellement cette fille qu’elle avait côtoyé uniquement chez sa grand-mère. Elle la reconnaissait dans les moindres détails, elle n’avait pas changé. Mon cœur se mit à battre de plus en plus fort quand elle prononça le prénom d’Aleksey, il allait arrivée tout était une question de secondes.

Un mal de tête, voilà ce que j’avais en plus j’entendais des bruits qui venaient d’à côté et qui m’énervait plus que tout. Et oui, j’avais besoin de silence car je n’avais pas vraiment passé une nuit des plus reposantes et je n’avais aucune envie d’être réveiller. Il faut dire que pour l’instant je n’avais pas vraiment de grands souvenirs de la nuit que j’avais passée. Les souvenirs ne me remontaient que pas petits bouts et la seule chose que je pouvais dire c’est que maintenant j’avais une colocataire. Ah oui, je me remettais maintenant en mémoire tous les avènements qui s’étaient déroulés dans la soirée. Premièrement j’avais beaucoup bu ce qui ne changeait pas vraiment de d’habitude et en plus j’avais fait prit plein d’autres choses. En tout cas maintenant j’étais le colocataire d’Oksana ce qui promettait d’être chaud. Et oui, il faudrait sûrement racheter de la vaisselle toutes les semaines car on allait la casser. C’était tellement bizarre entre nous, on pouvait s’embrasser et finir dans le même lit et la seconde d’après on pouvait s’envoyer des verres à la figures. Et voilà, voilà ce qui venait de se passer, je venais de devenir le colocataire d’une fille un peu folle mais tellement jolie. Bon j’allais sûrement avoir une nouvelle crise de jalousie de la part de Galadria. Enfin j’y étais habituée même si cela me dérange car je n’en vois aucune raison enfin bon pour l’instant il n’y avait pas de Galadria en vue et j’étais seule dans mon appartement avec ma colocataire complètement originale et je vais sûrement bien m’amuser, aller un peu d’alcool, une bonne soirée de la drogue et on finit dans le même lit. Ah Aleksey tu es un génie, une fille comme toi et qui en plus va vivre avec toi qu’est ce que ça va donner comme bonne chose et comme bonne soirée. Maintenant, j’étais seule dans ce grand lit vide et si j’en avais la force je me serais bien mis à crier que j’avais envie qu’elle vienne me rejoindre tout de suite mais cela risquait de ne pas lui plaire que je l’appelle comme un chien mais bon elle me connaissait et savait que je n’avais je n’étais en aucun un ange. Tout à coup alors que je suis toujours dans mon lit, je l’entends qui m’appelle, qu’est ce qu’elle a bien pu avoir comme problème. Au départ je n’entends pas trop ce qu’elle me dit mais après, elle dit qu’elle ne veut pas être ma réceptionniste, bon il doit avoir quelqu’un qui veut me parler au téléphone et comme je n’étais pas vraiment d’humeur à parler avec quelqu’un je me ramène dans le salon avant de me mettre à parler en ne regardant pas vraiment autour de moins.

« Dis-lui que je ne suis pas disponible ou dis lui tout simplement que je ne veux pas lui parler. Par contre çà te dirais qu’on remette ce qu’on a fait hier soir, çà m’avait bien plus et puis maintenant que tu es ma colocataire, on pourra se voir beaucoup plus souvent ici et finir bien la nuit. »

C’est alors que je remarquai quelqu’un que je n’avais pas encore vu Oksana n’était pas la seule fille présente ici et non il y avait Galadria et lorsque je vis les larmes dans ses yeux et bien cela n’était pas bien. Et oui, je n’avais aucune envie de la voir pleurer car à chaque fois que la demoiselle pleurait et bien c’était de ma faute et je n’aimais pas cela. Je n’aimais pas être responsables de ses pleurs car cela voulait dire que je lui faisais du mal. Je n’en avais aucune envie et cela me donnait encore plus envie qu’elle me quitte pour que j’arrête de la faire pleurer car je n’aimais pas la voir malheureuse. Je m’approchais donc un peu d’elle sans vraiment vouloir être trop porche car elle risquait d’avoir de faux espoirs et surtout Oksana allait me dire que j’étais trop protecteur. Enfin je lui parlais avec douceur pour qu’elle ne soit pas du tout dans un état pire.

« Euh Galadria, je vois euh que tu as fais connaissance avec Oksana, c’est ma colocataire. Euh dis-moi on avait rendez-vous que tu es ici ? Et comment vas-tu ? »

Voila Aleksey qui arrivait venant probablement de sa chambre. Galadria était celle qui dérangeait, elle le ressentait. Elle l’avait ressentit rien qu’à ses paroles, ses paroles qui venaient de la blesser au plus profond d’elle-même. Quelques larmes coulaient le long ses joues, un visage toujours aussi neutre que lorsqu’elle avait eu la surprise de voir Oksana. Durant la phrase d’Aleksey, elle ne put s’empêcher de regarder sa cousine en face ; elle aurait préféré que ce ne soit qu’une inconnue.

Les mots qu’il venait de prononcer se répétez dans sa tête ; monsieur n’était pas disponible, monsieur de voulez pas lui parler. Très bien, elle n’allait pas le forcé, oh non elle n’allait pas le forcé du tout ; elle allait même lui facilité la tâche. Mais Aleksey pouvait être blessant, il l’était souvent mais là c’était de trop. Galadria le regardait dans les yeux, elle se fichait de se montrer faible, elle se fichait d’être celle qui était toujours trop naïve.

« Tu aurais pu me le dire plutôt Aleksey, cela m’aurait évité de monter jusqu’ici »

finit-elle par dire.

Elle le pensait vraiment, elle ne le comprenait pas parfois, elle ne le comprenait pas car il ne voulait pas qu’elle lui fasses de scènes mais il la mettait toujours dans des situations où elle ne pouvait pas se taire, encore une chance qu’il ne l’ait pas embrassée comme la dernière fois parce que là, elle n’aurait pas du tout apprécier.

Tiens Monsieur daignait voir qu’elle était là, chapeau. Galadria était plus énervée que triste à ce moment là. Elle était énervée contre Aleksey ce qui était bizarre c’est qu’elle l’était beaucoup moins contre Oksana.

« Euh Galadria. »

fit Galadria pour refaire Aleksey. Il était surpris de la voir ici, c’est fou parce que c’était lui qui lui avait dit de venir, il devait le faire exprès pour arriver à ce point là.

« Tu le fais exprès Aleksey, dis moi que tu le fais exprès de me pousser à bout comme ça. Au début, je me disais que tu ne le faisait pas exprès mais là je crois que tu as atteint des sommets. Bravo Dimitriov, toutes mes félicitations, tu as encore réussi. »

Il ne savait pas pour elle et Oksana, il fera sûrement une drôle de tête quand il va apprendre ça et il va utiliser sa comme argument, elle le connaissait c’était un fait. Elle s’approcha de Aleksey, il faisait comme s’y rien n’était, comme s’y tout était parfait mais c’était loin d’être le cas.

« Connaissance, connaissance mais mon pauvre Aleksey, Oksana je l’a connais, je l’a connais depuis bien plus longtemps que toi, je suis sûre que je la connaît même mieux que toi. »

Elle le regarda et elle ne put s’empêcher de lui mettre une gifle. Sa main était partie toute seule, habituellement elle n’était pas comme ça mais aujourd’hui cela en était trop. Elle ne voulait pas s’excuser et elle n’allait pas s’excuser, il l’avait mérité. Galadria se retourna pour regarder Oksana et lui dit

« Je suis vraiment désolée qu’on se revoie dans ces conditions, Oksana. Tu ne dois pas voir une bonne impression de ta cousine. »

Dit-elle d’un ton triste et assez sincère. Cela faisait quelques années qu’elles ne s’étaient pas vues mais Galadria aurait préféré la revoir dans d’autres circonstances.

le p'tis nouveau ! Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 14/01/2009

Dis-lui que je ne suis pas disponible ou dis lui tout simplement que je ne veux pas lui parler. Par contre çà te dirais qu’on remette ce qu’on a fait hier soir, çà m’avait bien plus et puis maintenant que tu es ma colocataire, on pourra se voir beaucoup plus souvent ici et finir bien la nuit.

« C’est quand tu veux mon cœur, mais pour l’instant, tu as de la visite. »

« D’accord, si j’ai bien compris c’est ta copine… »

« … et je vais vous laisser régler entre vous vos affaires de… couple. Décidément, ma journée est de plus en plus étrange. »

Je suis vraiment désolée qu’on se revoie dans ces conditions, Oksana. Tu ne dois pas voir une bonne impression de ta cousine.

« Ne t’en fais pas, Gala, tu n’as rien à me prouver. »

Pour une fois dans ma vie je me dis que j’aurais peut-être du boire un peu moins comme cela j’aurais su que j’avais rendez-vous avez Galadria ce matin et je ne serais pas passer pour un con. Mais que voulez-vous j’oubliais toujours tout, cela devait sans doute venir du fait que ma tête était bien trop souvent remplie d’alcool et de drogue mais que voulez-vous, je suis comme cela et personne ne changerait. En tout cas une chose était sur c’est qu’un matin à peine réveillé vous n'avez pas vraiment envie de vous disputez avec quelqu’un, non, moi je pensais que j’étais seule avec Oksana et qu’on allait pouvoir jouer au docteur ou à l’infirmière moi le pauvre malade est l’infirmière sexy et puis enfin vous voyez. Mais non à la place de je venais de dire devant Galadria que je ne voulais pas la voir et en plus pour coucher avec une autre enfin pour ma défense je pensais que c’était quelqu’un au téléphone et qui plus est, je ne savais pas que c’était Galadria. Et voilà, je le sens, je vais de nouveau avoir droit à une grande crise de jalousie digne de mademoiselle Galadria qui n’arrive pas à me partager et moi je n’ai aucune envie de lui être fidèle. En plus Oksana ne m’aidait pas beaucoup en me répondant ce genre de phrase moi homme faible si çà n’avait pas été Galadria j’aurais foutu la demoiselle à la porte et serait resté avec Oksana que voulez-vous la plupart des filles qui venaient me voir était des potiches alors que Oksana elle c’était différent. Jamais le danger et surtout le risque de me ramasser une assiette en pleine figure. Enfin ce n’était pas n’importe quel fille, c’était Galadria et c’est sans doute pour cela que je ne l’a mis pas à la porte pour jouer au malade et à l’infirmière avec Oksana. Pendant un instant l’idée d’un plan à trois me traversa l’esprit quoique j’étais sur que çà ne plairais pas à Galadria malheureusement. Qu’est ce qu’elle peut être chiante celle-là!

« Galadria, j’ai dit ces mots car je pensais que c’était quelqu’un au téléphone et que je n’avais aucunement l’envie d’entendre quelqu’un au téléphone pour l’instant. Car je te signale que dans ma tête le mot réceptionniste c’est égal à quelqu’un qui prend tes coups de fils. Et je n’ai pas envie que tu partes, tu viens seulement d’arriver et à voir ta tête c’est moi qui est du te demander de passer hier et qui est oublier comme d’habitude. »

Jamais un excuse-moi, jamais un pardon car je n’étais pas ce genre de gars, j’avais oublier et alors ce n’était pas de ma faute si je buvais tellement que je ne me souvenais de rien. En tout cas peut-être que je n’aurais pas du oublier car cela m’aurait permis d’éviter une nouvelle crise de jalousie. Et oui, avant même que la demoiselle se mette à parler j’étais sur qu’elle allait m’en vouloir. D’un coté c’est vrai que je n’étais pas un saint mais de l’autre, je n’avais aucun compte à lui rendre et elle n’avait en aucun cas à me dire des pareilles choses. En tout cas en l’entendant parler, je comprenais qu’elle était encore plus énervée que d’habitude car elle m’en voulait encore plus. En tout cas plus elle parlait moins jamais le ton qu’elle prenait et plus je commençais à bouillonner, vivement que çà soit à mon tour de parler, elle allait s’en prendre plein la figure et puis y avait Oksana qui en remettait une couche. Non mais elle n’avait aucun droit de dire que c’était ma petite amie, je n’ai aucune petite amie et je n’en aurais jamais. Et puis là je sentis la main de Galadria s’abattre sur ma joue heureusement qu’elle n’était pas un homme car je me serais directement retourner, là elle avait dépasser les limités, elle n’avait aucunement le droit de me donner une baffe. Elle venait de dépasser la limite j’avais supporter ses crises de jalouse mais là je n’en pouvait plus. Je m’éloignais d’elle et puis Oksana qui remettait son histoire de couple. Je prit le premier vase qui tombait sous ma main et je le brisais en mille et un morceau, j’étais énerver, je serais les poings. Ne pas la frapper voilà ce que j’essayais de faire. Je me dirigeai vers mon armoire à alcool, je me prit une bouteille de tequila dans une main et dans l’autre une de Vodka avant de me mettre à parler ou plutôt à crier.

« Jamais tu m’entend jamais plus tu ne me donneras une gifle, je ne suis pas à toi, je ne t’appartient pas et tous ce que je fais de ma vie ne doit pas t’importer. Je suis comme je suis Galadria et je ne suis pas ton petit ami, je ne suis pas en couple avec toi. Je suis un salaud, j’aime les femmes et je n’aime pas qu’une seule femme en vérité je n’aime personne, tu m’entend personne et surtout pas toi. Tu n’as aucun droit de me donner une baffe, déjà tes crises de jalousies je ne les supportes plus. Je ne suis pas à toi et je ne le serais jamais, tu m’entend jamais. »

Tout à coup j’entendis un bruit sourd et je regardais l’une de mes mains, géniale je venais de briser la bouteille de tequila et maintenant j’avais ma main en sang, bravo Aleksey, c’est pas ta journée. Et puis regarde dans quel état tu es et surtout dans quel état elle est. Voilà ce qui m’énervait ce n’était pas vraiment que je me sois ramasser une baffe certes mon grand égaux en avait prit un coup mais c’est surtout le fait qu’elle pleure et qu’elle soit malheureuse par ma faute. Mais qu’elle parte au lieu de toujours être jalouse, triste, de ne plus supporter mes comportement. Je suis comme je suis et je ne changerais jamais. Pourtant elle ne partait pas, elle avait peut-être besoin de mon aide pour partir et le sang qui coulait de ma main, je m’en moquais tout ce que je voulais c’est ne plus jamais la voir, ne plus jamais lui faire du mal, ne plus jamais la voir pleurer.

« Tu sais quoi Galadria je crois que la relation que l’on a ne te convient pas, on devrait peut-être arrêter car je n’ai plus aucune envie de supporter une jalouse comme toi. Et pour te rassurer Oksana sache qu’il n’y a absolument rien entre moi et ta cousine. En parlant de cela je viens d’apprendre une chose. Enfin tu n’as aucunement le besoin de partir Oksana tu es ici chez toi maintenant et si ta présence dérange à une certaine mademoiselle et bien elle ferait bien de partir ici immédiatement et de ne plus jamais revenir en ma présence. Car à partir de maintenant je n’ai plus aucune envie de la voir. Tu m’entend Galadria je ne veux plus te voir, je ne veux plus jamais qu’on se voit en dehors du boulot, je n’ai plus rien à faire avec toi ni de toi. Je ne suis pas l’homme d’une femme et toi tu ne le supporte pas, tu ne veux pas me quitter et bien je vais le faire et va te trouver quelqu’un merde. Va chercher quelqu’un qui t’aimera, quelqu’un qui te rendra heureuse car de toute façon je n’ai plus envie de t’avoir dans mon lit si c’est pour te voir pleurnicher dès qu’il y en a une autre. Alors tu connais bien la sortie, je ne suis pas obligé de te montrer le chemin. »

J’étais énervé et puis maintenant au moins, elle ne serait plus obligé d’être triste car j’avais un comportement de salaud, je voulais qu’elle parte enfin par vraiment. Je voulais seulement qu’elle soit heureuse et cela impliquait que je la laisse partir et avec tout cela je venais de casser un vase, une bouteille d’alcool et en plus je venais de salir mon beau tapis blanc avec mon sang qui tombait sur le sol. Génial tout était réunis pour que je sois de mauvaise humeur. Enfin bientôt je pourrais me sentir mieux avec de l’alcool et de la drogue et oublier le salaud que je suis.

Galadria n’arrivait pas à arrêter ses larmes qui coulaient sur ses joues. Elle s’essuyait ses yeux avec les manches de son gilet ; il allait être beau son gilet après mais c’est qu’elle s’en fichait Galadria de son gilet, ce qui se passait à ce moment même était bien plus important et grave qu’un peu de noir sur les manches de son si beau gilet.

Elle l’écoutait parler, sortir des pseudo excuses car il ne s’était jamais excusé avec de véritables, c’était toujours là faute à Galadria dans l’histoire. Avec du recul, il était vrai qu’elle ne lui avait jamais crier dessus comme il pouvait le faire, cela n’était pas son caractère de crier mais là c’était devenu le maximum qu’elle voulait supporter.

Elle l’avait giflé, il l’avait méritée. Il l’avait méritée et Galadria n’en pouvait plus. Elle ne comptait pas rester ici dans son appartement, elle ne comptait pas rester ici en le regardant lui crier dessus comme un chien. Galadria avait beau être naïve, sensible, gentille, elle n’était pas le genre de fille à se laisser marcher sur les pieds, du moins c’est ce qu’elle essaye de faire. Elle ne l’avait jamais vu autant en colère, une colère noire s’était emparée d’Aleksey, elle ne l’avait jamais vu être énervée à en casser des objets, elle l’avait mis hors de lui.

Elle l’écoutait, ses larmes n’avaient toujours pas cessez et elle encaissez, elle encaissez les mots qui sortais de la bouge de ce garçon dont elle était amoureuse, des paroles qui la blessait, des paroles qui lui faisait tellement de mal. Elle le regardait, elle était triste. Elle se demandait pourquoi il était comme ça, il lui répétait tout le temps la même ; de trouver quelqu’un de mieux, d’arrêtez d’être jalouse… Galadria commençait à connaître son discours par cœur.

Elle le regardait en cherchant dans ses yeux peut-être un signe comme quoi il n’était vraiment sérieux mais elle le regardait également d’un regard noir, un regard qui exprimait la haine qu’elle pouvait avoir lui à ce moment précis. Dans son regard, il y avait plus de haine que d’espoir car elle se voilait la face, elle le savait, elle était amoureuse.

« Personne n’a dit qu’elle devait partir. »

dit-elle à Aleksey en parlant de sa cousine.

Il l’avait dit qu’elle était ici chez elle, Galadria s’en fichait pour le moment et puis elle avait son appartement donc elle s’en fichait si Oksana habitait avec Aleksey, elle s’en fichait du moins c’est ce qu’elle essayait de se dire, elle essayait.

Il venait de lui dire que c’était fini, elle pleurait toujours. Elle n’allait pas arrêtez en rentrant chez elle, elle ne le regardait plus avec cette haine mais avec un léger dégoût, elle était triste et lui était un monstre. Elle le regardait, elle voulait être forte devant cette méchanceté qu’il lui craché au visage.

« On ne se verra plus Aleksey, je te laisse ne t’inquiète pas. Je ne comptes pas rester ici et ne m’adresse plus jamais la parole même en ce qui concerne le boulot. »

Finit-elle par dire.

Elle ne comptait pas lui parler, elle n’aurait pas la force de lui parler. Il l’avait choisie cela en était ainsi, elle était mal, très mal. Elle ne voulait pas que cela s’arrête mais il l’avait décidée c’était ainsi. Elle n’allait plus lui parler, elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas avoir de rapports avec lui car elle ne le supporterait pas. Galadria allait être malheureuse pendant un moment et si jamais elle devait lui parler cela lui ferait encore plus de mal, l’ignorait devait être pour l’instant la solution la plus efficace.

le p'tis nouveau ! Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 14/01/2009

Je les regardais s’agiter sous mes yeux, et Aleksey s’enflammait. Je ne savais que trop bien ce qu’annonçait cette lueur au creux de ses yeux. Je savais également la calmer, mais je doutais que Galadria apprécie que je ne le fasse sous ses yeux. Et puis je n’étais pas sûre d’en avoir la volonté. Peut-être pour ne pas qu’il la blesse, peut-être. Je ne savais pas même si ça m’importait. Je voyais les larmes rouler sur son visage, ces larmes qui n’en finissaient pas, et le noir qui roulait sur ses joues, qu’elle tentait de stopper en vain. Je roulais des yeux alors que le vase tombait au sol, fronçais les sourcils quand la bouteille explosait entre ses mains. Lorsqu’il s’adressa à moi, je ne répondis rien, les laissant terminer.

GALADRIA – Personne n’a dit qu’elle devait partir.
« … C’est parce que j’ai dit que j’allais vous laisser. »

Ma voix était plate, pas accusatrice. C’étaient leurs affaires, j’avais également le droit à ma dose de cris, seulement nous en étions à tour de rôle à l’origine, et il n’était nullement question de relation là-dedans. Etais-je censée prendre la défense de ma cousine ? Je n’en avais aucune envie. Faire l’arbitre, très peu pour moi, et puis ça faisait une éternité que nous ne nous étions pas vues ; qui plus est nous n’avions jamais été proches. Ce n’était absolument pas ce dont j’avais envie. Et j’agissais selon mon instinct. Celui-ci me dictait d’aller embrasser Aleksey, de laisser ma main rouler sur son corps. Et c’est ce que je fis, le pressant de gestes d’une tendresse inhabituelle.

« Calme-toi. Je reviens. »

Ma main termina sur sa joue, après quoi je me retournais vers Galadria, éteinte, défaite, et agrippais son poignet, l’emmenant jusqu’à l’entrée, n’allant pas trop vite, de peur qu’elle ne s’effondre. A ce moment-là, je sais que j’aurais dû m’excuser, par pure politesse, mais ça ne me ressemblait pas. Je ne m’excusais jamais, et je n’y pouvais rien. Je ne pouvais pas savoir qu’ils se connaissaient seulement.

« Gala, rentre chez toi, calme-toi, et laisse-le se calmer lui aussi. Tu verras après, mais dans cet état-là, il ne sait plus ce qu’il dit. »

Je parlais bas, ne craignais pas de la regarder dans les yeux.

« Et si ça ne passe pas, ce ne sera pas plus mal pour toi. Tu es trop sensible et trop faible pour un garçon comme Aleksey. Le mieux serait que tu tournes la page. Je le dis pour toi, personnellement je n’ai que faire des personnes qu’il fréquente. Tu habites l’immeuble, c’est ça ? Je passerai te voir plus tard, alors. Je dois y aller, là. »

C’était déjà un énorme effort de ma part que d’annoncer cela, c’en sera encore plus de le faire. Preuve de gentillesse et de compassion dont je n’avais pas l’habitude. Je finissais donc un peu plus froidement.

« La porte se referme toute seule. Tu dois le savoir. »

Et je tournais les talons, la laissant là, dans le vestibule. Je rejoignais Aleksey, que je forçais à s’asseoir sur le canapé, m’asseyant auprès de lui, me saisissant doucement de sa main. Des morceaux de verre s’étaient incrustés dans la paume de sa main et dans ses doigts. Inutile de lui proposer de le conduire à l’hôpital, il ne le voudrait pas, ne s’énerverait qu’un peu plus.

« Bouge pas. »

Je les enlevais un à un, avant de filer dans la salle de bains, ouvrant les placards en hâte. Je finissais par y trouver bandes, compresses et désinfectant, à ma plus grande joie. Revenant, je nettoyais la plaie, tâchant de ne pas soupirer. A la place de quoi je jouais avec ma lèvre inférieure, la mordillant, tandis que je m’attelais à la tâche, en silence. Nous avions l’habitude, des plaies, à la suite de ces instants de folie, qui nous enivraient, mais celle-ci était sans doute plus profonde. Une bouteille. Quelle idée, quel idiot. Ne faire aucun commentaire. Je m’approchais de la table, ouvrais mon sac à mains, en tirais un pochon de poudre blanche que je versais sur la surface en verre. Ma carte de crédit était restée sur celle-ci, et je l’utilisais pour tracer les lignes. C’était notre moyen de noyer la colère. L’état second, celui où l’on se réfugiait pour mieux se sentir. J’en dessinais cinq, et me redressais, vérifiant du coin de l’œil que le bandage était bien noué.

Elle aurait voulu partir vite très vite, fuir mais était-elle pour autant faible ? Elle aurait voulu ne pas monter chez Aleksey, elle aurait voulu que cela se passe autrement, elle aurait voulu revoir sa cousine dans d’autres circonstances mais ce qu’elle aurait voulu, ne s’était pas réalisée. Sa bonne étoile l’aurait-elle abandonnée ? Peut-être qu’elle n’avait jamais été avec elle surtout cette dernière année.

Galadria n’avait pas imaginée la vie comme ça, elle n’avait pas imaginée devenir mannequin, elle n’avait pas imaginée qu’elle tomberait amoureux de ce garçon trop volage. Elle n’aurait pas imaginée qu’à 19 ans, elle en serait là.

Il l’avait poussée au bout, au maximum de ce que Galadria pouvait encaisser. Elle ne disait jamais rien, elle savait que c’était de sa faute, encore une fois pour ne pas changer la donne. Galadria essayait un maximum de prendre sur elle mais elle ne pouvait pas, pas quand c’était devant ses yeux. Galadria ne se rendait compte de se qui venait de se passer, enfin au fond elle l’avait bien compris, elle regardait dans le vide, elle ne regardait plus Aleksey qui avait sa main ensanglantée à cause de sa colère. Elle l’avait vu mais elle n’avait rien dit car elle ne voulait rien dire et les mots de venait pas tout simplement.

Elle sentit sa cousine venir vers elle, elle avait eu un élan de gentillesse. Elle aurait pu ne pas en avoir en vers Galadria pour la bonne raison, qu’elle n’avait pas plus d’affinités et connaissant la vision de sa cousine, elle aurait pu très bien ne rien faire voir l’enfoncée davantage cependant cet élan lui avait fait plaisir venant d’Oksana.

« Il sait ce qu’il dit Oksana, il sait ce qu’il dit. »

dit-elle d’une toute petite voix presque inaudible. Elle ne savait pas si elle l’avait entendu mais elle ne pouvait pas mettre la colère comme excuse de ses propos. Elle le savait qu’Aleksey était sérieux, il savait ce qu’il disait pour la bonne raison que ce n’était pas la première fois qu’il lui disait ça, qu’il lui disait qu’elle devrait trouver quelqu’un d’autre, qu’elle devait arrêter d’être jalouse, en gros d’être chiante. Elle savait qu’il était sérieux car elle l’entendait chaque semaine ce discours qu’il portait.

Elle écoutait sa cousine, elle avait sûrement raison, trop faible et trop sensible. Elle l’avait sûrement raison mais Galadria n’y pensait plus, n’y pensait pas. Elle la regarda dans les yeux, ses yeux clairs qu’elle avait toujours trouvée joli. Elle l’a trouvait belle sa cousine. Galadria suivait Oksana vers la sortie, elle la connaissait cette sortie et c’était probablement la dernière fois qu’elle serait dans ses lieux, Galadria regarda une dernière fois Aleksey et se retourna vers Oksana en la remerciant, la remercier elle lui devait des remerciement. Elle voulait passer la voir mais est-ce que sa cousine allait le faire, elle ne savait pas, elle n’était pas dans ce genre là, elle ne l’avait jamais été pour Galadria. Entre les deux jeunes, il n’y avait pas tellement de communication et elle ne se racontait pas pendant cents ans, leurs problèmes. C’est fou comment quelqu’un de votre famille pouvait être autant loin de vous et indifférent. Le mot indifférent ne correspondait peut-être pas à leurs situations. Elle sortit dehors en prenant soin de la fermer en se dirigeant dans l'ascenseur. C'est une seule fois à l'intérieur qu'elle commenca à pleurer toutes les larmes qui n'avait pas encore coulés.

Tout ce qui se déroulait devant mes yeux me paraissaient inconnus, je ne savais plus qui j’étais ni ce que je faisais ni tout ce qui s’était passé depuis cette baffe. Et oui, celle-ci avait été comme un életro choc, j’avais parler mais maintenant tout ce que j’avais dis me parait mal, me paraissait horrible. Ce qui me mettait dans cet état c’est qu’elle avait pleurer. J’avais fait pleurer Galadria comme jamais. Qu’est ce qui mettait passer par la tête pour que je lui dise autant d’horreur. Et oui, j’étais un salaud, le plus grand de tous les salauds et ce que je venais de faire le montrait. Elle avait pleurer comme jamais, et cela me rendait mal. J’avais vu ses larmes coulées, j’aurais voulu la prendre dans mes bras, j’étais même prêt à l’excuser des paroles que je lui avait dites mais je ne pouvais pas. En effet, si je le faisais cela signerait sa perte. Je devais me montrer fort pour elle, je devais me montrer fort pour qu’elle aille mieux, pour qu’elle ne reste plus avec moi, pour qu’elle ne soit plus attacher à quelqu’un qui ne le méritait pas. Je n’étais un garçon pour elle et cela je l’avais compris depuis bien longtemps mais elle venait seulement de s’en rendre compte pour son plus grand malheur. J’étais tout ce qui ne lui fallait pas, je la faisait sortir de ses gongs, la rendait jalouse lui faisait du mal. Et même si je ne ressentait pas la douleur vue les trace sur le tapis je m’en était fais à moi aussi. Galadria, allait être plus heureuse sans moi voilà ce que j’essayait de me persuader, voilà la raison pour laquelle je la laissais pleurer toutes les larmes de son corps sans la prendre dans mes bras. J’étais complètement perdu, j’avais du mal réfléchir à cause de toutes ses méchancetés que je venais de lui sortir, jamais je n’aurais cru être aussi méchant dans toute mon existence, surtout sans avoir rien prit. J’étais à deux doigts d’exploser la deuxième bouteille quand je vis Oksana s’approcher de moi, je me demandais bien ce qu’elle voulait faire. Et elle m’embrassa tout en faisant preuves d’une tendresse inhabituelle dans ses gestes peut-être qu’elle cherchait à me calmer et je crois bien que j’en avais besoin, j’avais une telle rage en moi je ne savais même plus en définir son origine. Je ne répondis pas à ses paroles je n’avais pas la force de parler j’étais tellement mal, tellement abattus, d’habitude quand je laissais tomber une fille cela ne se passait pas comme cela, qu’est ce qui changeait ? Je ne le savais pas mais çà me pesais. Je la vis emmener Galadria et je me dis que c’était une bonne chose si elle ne l’avait pas fait j’aurais sans doute eut beaucoup de mal à la laisser partir, je n’étais pas moi-même, je me sentais mal, j’étais un monstre encore plus que d’habitude.

Lorsqu’elle revint vers moi, elle m’obligea à m’asseoir et je ne me débattit pas, je n’avais aucune envie de m’engueuler avec quelqu’un. Je n’étais pas moi-même, je n’étais pas bien, j’étais un salaud, un être dépourvu d’émotion je ne soufrais même pas de la main. Je ne sentis rien non plus lorsqu’elle enleva les morceaux, je n’étais plus humain. Si je l’avais été, je n’aurais jamais demander tant de choses à Galadria ni ne lui en aurais fait subir tant, quand Oksana dessina les lignes de coke sur la table, je me demandais si je devais en prendre. Si je devais enlever ma douleur, c’était trop facile, je méritais ma souffrance, je méritais d’avoir mal mais j’étais un monstre. Je décidais donc à la place de poser ma tête sur l’épaule d’Oksana, j’avais besoin de réconfort, je me sentais si mal et je sortis de ma bouche des paroles qui réussirent à m’étonner.

« Pourquoi est-ce que je suis un salaud, pourquoi est-ce que je fais le mal, pourquoi est ce que je lui ai fait du mal ? Tu peux me le dire, je voulais juste qu’elle trouve quelqu’un de meilleur. Pourquoi est-ce que j’ai si mal mais pas à ma main, c’est mon âme qui a mal ? Je mérite de mourir ! »

le p'tis nouveau ! Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 14/01/2009

« Ca suffit Aleksey, si tu n’arrêtes pas tes conneries c’est une deuxième baffe que tu vas te prendre. Vous êtes ridicules, pitoyables, tous les deux, à vous lamenter sur votre sort sans être capables de vous accommoder l’un de l’autre. Je connais Galadria, et je te connais mieux que bien des gens, il me semble. Vous n’avez rien à faire ensemble. Elle n’a pas besoin d’un garçon comme toi, et tu n’as pas besoin d’une fille comme elle. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas la rendre heureuse. Tout comme elle ne te suffirait pas. Par-dessus le marché, tu ne le veux pas, alors de quoi viens-tu te plaindre ? La situation est très bien comme ça, et si vous souhaitez la changer, apprenez à prendre vos distances. Et traite-la comme les autres, ne va pas lui donner de faux espoirs avec cette histoire de… Relation non exclusive. Tu lui as fait du mal, et alors ? Galadria est une enfant pleine de naïveté, elle en a besoin, crois-moi. Elle fera plus attention la prochaine fois. »

« Des histoires d’amour bâclées, on en a tous eu. Il n’y a rien de mieux pour grandir. »

« Allez, viens. Viens. »

Je n’étais plus moi-même, j’étais pris dans un piége, le piége de ses larmes, le problème c’est qu’à chaque fois que je les voyais et bien cela me rappelait un très mauvais souvenir. Le pire souvenir de toute ma vie, la fois ou j’ai appris que la femme que j’aimais le plus au monde ne ressentait rien pour moi. Voilà ce qui me mettait dans un tel état, c’est que ses larmes me rappelait l’un des pires moment de ma si courte existence et que je détestais cela. C’est sans doute pour cela que je m’en voulais autant de l’avoir fait pleurer. Il faut dire qu’en fait je n’avais fait cela que pour son bien pour qu’elle se sente heureuse après. Elle avait besoin de quelqu’un de mieux et moi et bien je resterais sans doute à jamais ce grand salaupard qu’il ne pouvait pas aimer et que personne n’aimerait jamais. Je n’était pas au meilleures de ma forme surtout à cause de cette histoire. Et oui j’étais à un point tel que je ne voulais même pas de drogue, j’avais juste envie de me reposer en compagnie de Oksana. Mais elle n’allait pas vraiment me laisser me reposer, je voyais à sa tête qu’elle allait s’énerver et elle n’aimait pas du tout que je m’apitoyé sur mon sort. En tout cas je me sentis bien quand elle prit mon visage entre ses mains me forçant à la regarder. Elle commença à me parler mais une chose était sur c’est qu’elle avait raison même si j’avais beaucoup de mal à l’admettre. Il faut dire que j’aimais bien cette relation avec Galadria. Mais ce n’était pas bon pour elle alors d’une certaine façon j’avais eut une bonne façon de réagir même si elle allait sûrement un peu me manquer mais Oksana avait raison je ne devais plus m’apitoyer sur mon sort.

« Oh s’il te plait pas une deuxième baffe tu ne veux pas que mon visage de rêve attrape des marques, comment je vais gagner ma vie moi après ? Je ne sais pas d’une certaine façon j’aimais bien cette relation, c’était assez marrant pour moi. Mais je crois que tu as raison, j’ai bien fait de réagir comme cela et de la faire partir. Tu sais je crois que je me suis bien comporter, j’ai fait cela pour son bien. Je suis un salaud, je ne suis pas garçon pour elle. Je ne suis un garçon pour personne. Mon destin est de finir ma vie complètement seul. En tout cas j’espère ne pas lui avait fait de mal, car tu sais j’ai fait çà pour son bien pour qu’elle soit heureuse. Pour qu’elle arrête de pleureur, je déteste la voir pleurer. Je crois que c’est çà qui me rend ainsi, je voulais qu’elle me quitte pour qu’elle soit heureuse, qu’elle n’ait plus les larmes aux yeux mais c’est le contraire, elle a pleurer encore plus qu’avant. »

Et voilà je m’apitoyer sur mon sort ce qui ne me ressemblais guerre, je reprenais ma place très confortable sur l’épaule d’Oksana qui se mit à parler je sentis quelque chose de bizarre dans sa voix. J’avais du mal à comprendre pourquoi elle parlait d’une si triste voix et tout à coup je sentis quelque chose de bizarre chez elle comme si ce qu’elle disait sortait tout droit de son corps. Comme si c’était une blessure profonde qu’elle avait en elle. Je n’eut pas le temps de répondre que déjà Oksana continuait, elle me dit de venir et je savais bien ce qu’elle voulait dire. Je n’eut pas le temps de faire quelque chose, y faut dire que j’étais toujours cette loque qui se laissait faire. Couchée sur moi Oksana m’embrasait et je fis pareil, oublier avec elle ce que je ressentais pouvait être une bonne chose, je frémis lorsqu’elle prit mes mains pour qu’elle touche ses jambes. Elle lâchait enfin mes mains qui continuait à toucher ses tendres jambes, descendant et remontant. Je m’arrêtais tout à coup en commençant à défaire les boutons de ma chemise. Enfin c’était plutôt sa chemise enfin elle portait l’une des miennes mais je pensais bien lui en faire cadeau car elle avait l’air de l’apprécier. Je défis donc les boutons un à un alors qu’elle aussi faisait pareil tout en continuant à l’embrasser. C’est alors que je remarqua ses yeux, ses yeux qui cachait quelque chose comme une douleur qu’elle voulait faire disparaître. J’étais maintenant torse nu et elle en soutien gorge et je l’a prit dans mes bras collant son corps au mieux avant de lui parler droit dans ses petits yeux et de lui toucher le visage avec l’une de mes mains.

« Qu’est ce qui ne vas pas Oksana, on dirait que tu es ailleurs, tu sais tu peux tout me dire, on se ressemble pour le meilleur comme pour le pire. Quoique qu’on ne fait pas forcement le bien. »